EN BREF
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Attention, monde des touristes ! Lisbonne s’apprête à dire adieu à ses célèbres tuk-tuks. Ces petites voiturettes, adorées par certains et redoutées par d’autres, vont bientôt voir leur circulation réduite dans 337 rues du centre historique de la capitale portugaise. Alors que les mesures sont sur le point d’entrer en vigueur, une question brûle les lèvres : est-ce un sauvetage pour le patrimoine ou un coup dur pour le tourisme ? Les débats s’annoncent enflammés !
Les couleurs vives et le bourdonnement animé des tuk-tuks, ces petits véhicules emblématiques, feront bientôt partie du passé au cœur de Lisbonne. En effet, une nouvelle réglementation va interdire leur circulation dans une grande portion du centre historique de la ville. Avec cet arrêté qui entrera en vigueur le 1er avril, la mairie espère atténuer les dérangements causés par la présence de ces véhicules touristiques, dont le nombre a fortement augmenté ces dernières années.
Un coup d’arrêt pour le tourisme motorisé #
Le Conseil municipal de Lisbonne a pris cette décision stratégique face à la montée du surtourisme, qui menace le charme et l’authenticité de la capitale portugaise. Les tuk-tuks, au nombre d’environ 1000, sont souvent perçus comme un fléau pour les résidents, perturbant la tranquillité des ruelles historiques. À travers cette mesure, la mairie vise à préserver le patrimoine culturel et à améliorer la qualité de vie des Lisboètes.
Les détails de l’interdiction #
À partir du 1er avril, 337 rues à travers sept paroisses seront concernées par cette interdiction. Cela inclut la majorité des zones les plus fréquentées par les touristes, et par extension, les plus emblématiques de Lisbonne. Le vice-président du conseil municipal, Filipe Anacoreta Correia, a expliqué que cette initiative était nécessaire et anticipée depuis plusieurs mois déjà, bien que les règles et les modalités d’application n’aient été divulguées que récemment.
Un changement attendu par les résidents #
Pour de nombreux habitants, la décision de bannir ces véhicules est largement saluée. Les incessants klaxons des tuk-tuks, combinés à leurs fréquents arrêts dans des zones inappropriées, sont devenus une source de mécontentement. Ce changement pourrait également offrir aux piétons un espace plus serein pour déambuler dans les rues pavées de la ville, créant ainsi une atmosphère plus agréable pour tous ceux qui souhaitent découvrir le cœur vivant de Lisbonne.
Des solutions alternatives pour les touristes #
Avec l’interdiction des tuk-tuks, les autorités locales doivent réfléchir à d’autres formes de transport pour accueillir les visiteurs. La mairie envisage éventuellement des services de transports publics renforcés, des échanges avec des compagnies de vélos ou des visites guidées à pied pour explorer les trésors cachés de Lisbonne. Cela pourrait même encourager un tourisme plus respectueux et durable, permettant ainsi aux touristes de découvrir la ville d’une manière qui bénéficie à la fois à eux et aux habitants.
Et pour les tuk-tuks ? #
Les conducteurs de tuk-tuks doivent également se préparer à cette mise à l’écart. Certains d’entre eux pourraient perdre leur emploi, tandis que d’autres espèrent peut-être se reconvertir vers des circuits en dehors des zones interdites. Les discussions autour de la réglementation d’un nombre limité de véhicules sous licence, avec des emplacements de stationnement spécifiques, pourraient même favoriser une réorganisation du secteur. Malgré tout, la réalité reste que la circulation des tuk-tuks dans le centre historique de Lisbonne n’est plus qu’une question de jours.
Cet événement fait écho à des préoccupations plus larges vis-à-vis du surtourisme dans le monde entier, prenant exemple sur des villes qui ont dû jongler entre le lien vital du tourisme et la nécessité de conserver l’intégrité de leur environnement urbain. Pour plus d’informations sur le sujet, découvrez cet article sur Lisbonne.
Le mouvement vers une Lisbonne sans tuk-tuks ne peut que susciter des débats sur l’équilibre entre le développement touristique et la vie urbaine. Entre l’appel à la durabilité et le respect au passage du patrimoine culturel, la capitale portugaise s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire, et c’est à suivre de très près!