Bangladesh impose une restriction stricte sur les déplacements vers Israël, intense réaction face à la situation à Gaza. La réintroduction de la mention « excepté Israël » sur les passeports témoigne d’une volonté politique déterminée. Des mouvements de contestation se forment, avec des milliers de manifestants affirmant leur solidarité avec la Palestine.
Cette décision, prise par le gouvernement intérimaire dirigé par Muhammad Yunus, marque un retour en arrière significatif après la suppression de cette clause en 2021. En rétablissant cette inscription, le Bangladesh renforce son engagement envers la cause palestinienne tout en déclarant son opposition ferme aux actions israéliennes. Une atmosphère de tensions règne, démontrant le poids des enjeux géopolitiques dans cette région.
Point clé |
---|
Dhaka impose une nouvelle restriction de voyage vers Israël. |
La clause « sauf Israël » a été réintroduite sur les passeports bangladais. |
Cette décision émane du gouvernement intérimaire dirigé par Muhammad Yunus. |
Le Ministère de l’Intérieur a émis une directive pour le retour de cette clause. |
La réintroduction fait suite à une colère publique contre les actions d’Israël. |
Les manifestations en soutien à la Palestine ont eu lieu récemment à Dhaka. |
Avant 2021, les passeports contenaient toujours cette mention restrictive. |
Le passeport reste valide pour tous les pays à l’exception d’Israël. |
Des sanctions légales sont envisagées pour les tentatives de voyage vers Israël. |
Bangladesh ne reconnaît pas officiellement Israël et soutient un État palestinien. |
Réintroduction de la clause sur le passeport
Le gouvernement intérimaire du Bangladesh, dirigé par Muhammad Yunus, a décidé de restreindre les déplacements vers Israël. Cette mesure fait écho à l’indignation publique face aux actions israéliennes à Gaza. Le ministère de l’Intérieur a ordonné la réintroduction de la mention « ce passeport est valable pour tous les pays du monde sauf Israël » sur les passeports de ses citoyens. Cette clause avait été supprimée en 2021 par le gouvernement de Sheikh Hasina, à une époque marquée par une pression internationale croissante sur Israël.
Contexte historique de la politique de passeport
Auparavant, les passeports bangladais comportaient une mention interdisant explicitement les voyages en Israël. Ce texte a été retiré sous l’administration de Sheikh Hasina, qui a revendiqué une démarche envers les standards internationaux. Pourtant, cela n’a pas changé la position du pays concernant Israël. L’absence de cette clause permettait aux citoyens de voyager vers Israël via d’autres pays, à condition d’obtenir un visa approprié.
Réaction du gouvernement et des autorités
Le 7 avril dernier, le ministère de l’Intérieur a réagi à la montée des tensions. Nilima Afroze, Sous-secrétaire de la Division des Services de Sécurité, a déclaré aux médias que la directive de réintroduction avait été émise pour réaffirmer la politique du pays. Le ministre des Affaires étrangères, AK Abdul Momen, avait prévu des sanctions légales contre ceux qui tenteraient de se rendre en Israël sans l’approbation nécessaire.
Mobilisation populaire et manifestations
La décision du gouvernement a coïncidé avec des manifestations massives qui ont eu lieu à Dhaka. Des milliers de citoyens ont exprimé leur colère contre les actions israéliennes à Gaza. Les participants ont brandi des drapeaux palestiniens, scandant des slogans tels que « Libérez, libérez la Palestine ». Les rassemblements se sont tenus dans des lieux emblématiques, comme le Suhrawardy Udyan. Les corps politiques, y compris le parti nationaliste de Bangladesh, ont affiché leur soutien à ces mobilisations en solidarité avec la Palestine.
Relations diplomatiques entre le Bangladesh et Israël
Le Bangladesh, en tant que pays à majorité musulmane, reste ferme dans sa position contre l’établissement de relations diplomatiques avec Israël. L’opinion publique s’oppose à toute forme de légitimation des actions israéliennes en Palestine. Le soutien officiel du gouvernement à l’indépendance de la Palestine demeure inchangé. Cette dynamique souligne les tensions qui existent au sein de la société bangladaise face au conflit israélo-palestinien.
Implications de cette politique de passeport
La réintroduction de cette clause sur les passeports ne fait qu’aggraver la distance entre le Bangladesh et Israël. Il est manifeste que ces changements visent à protéger l’identité nationale et à affirmer la solidarité avec la Palestine. Cette décision a également un impact sur les perceptions internationales concernant les droits humains et la justice. Le Bangladesh, à travers de telles politiques, démontre son engagement envers une résolution pacifique du conflit au Moyen-Orient.
Pour plus d’informations sur les passeports et leurs implications, vous pouvez examiner cette ressource : Explorer le monde : quel passeport offre le meilleur accès aux pays ?.