7 backpackers sur 10 disent vouloir ralentir leur rythme de voyage en 2025, selon HostelWorld

Dans un monde où le tourisme de masse et la rapidité des voyages sont devenus monnaie courante, une tendance émergente semble prendre le contre-pied de cette effervescence: le slow travel. Selon une étude récente publiée par HostelWorld, 70% des backpackers interrogés expriment leur désir de ralentir leur rythme de voyage d’ici 2025.

Un changement de paradigme dans le monde du voyage #

Le concept de « slow travel » ou voyage lent, n’est pas nouveau, mais il gagne en popularité parmi la communauté des voyageurs à sac à dos. Cette approche privilégie des séjours plus longs et une immersion plus profonde dans la culture locale, plutôt que de sauter d’un point d’intérêt à l’autre.

« C’est une réaction à l’hyper-connectivité et au rythme effréné de la vie moderne », explique l’étude de HostelWorld.

Le témoignage de Clara, une adepte du slow travel #

Clara, 28 ans, a adopté le slow travel il y a trois ans. Elle partage son expérience:

« Après plusieurs voyages où je me sentais plus épuisée qu’autre chose, j’ai décidé de ralentir. Maintenant, je reste plus longtemps dans chaque destination, parfois plusieurs mois, ce qui me permet de vraiment découvrir le lieu et ses habitants. »

Les avantages d’un tel mode de voyage

Clara énumère plusieurs bénéfices à ce mode de voyage:

  • Moins de stress et une meilleure appréciation de l’expérience.
  • Des rencontres plus authentiques et des amitiés durables.
  • Une meilleure compréhension des enjeux locaux et un impact positif sur l’environnement.

Implications pour l’industrie touristique #

Si la tendance du slow travel continue de croître, l’industrie touristique pourrait voir une augmentation de la demande pour des hébergements de longue durée et des expériences plus immersives.

« Les entreprises du secteur doivent se préparer à ajuster leurs offres », suggère l’étude de HostelWorld.

Des exemples de destinations privilégiées pour le slow travel

Des lieux comme Bali en Indonésie, la Toscane en Italie, ou encore le Québec au Canada, sont souvent cités par les adeptes de cette pratique.

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Élargissement de la perspective #

En plus de répondre à un besoin de ralentissement personnel, le slow travel s’inscrit dans une démarche plus globale de tourisme durable. Cette pratique est vue par beaucoup comme une solution à l’impact négatif du tourisme de masse sur l’environnement et les communautés locales.

Simulation de l’impact du slow travel sur le tourisme

Une simulation menée par des experts en tourisme durable suggère que si 50% des voyageurs adoptent le slow travel, la réduction de l’empreinte carbone pourrait être significative, grâce à la diminution des transports fréquents et à l’augmentation de l’économie locale.

Envisager l’avenir #

L’adoption généralisée du slow travel pourrait transformer non seulement la manière dont les gens voyagent, mais aussi la manière dont les destinations gèrent le tourisme. Cela pourrait mener à un équilibre plus harmonieux entre visiteurs et résidents, tout en favorisant un respect accru pour l’environnement et les traditions locales.

À l’horizon 2025, le paysage du voyage pourrait bien avoir changé de visage, avec des voyageurs plus conscients et des destinations plus préservées. Un futur que beaucoup espèrent voir se concrétiser.

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