Découvrez ces 6 lacs méconnus du nord de l’Italie à explorer cet été, outre le lac de Côme et le lac Majeur

Le nord de l’Italie recèle des trésors aquatiques ignorés de la foule estivale : des lacs discrets ciselés dans des paysages sublimes, _où la dolce vita se conjugue à l’écart du tumulte_. Un sentiment d’évasion authentique saisit d’emblée le voyageur qui quitte les itinéraires balisés pour savourer des baignades limpidissimes entre villages intacts et reliefs alpins. Oubliez l’agitation de Côme ou du Majeur ; la quiétude minérale des rives de Mergozzo, Dobbiaco, Tovel, et des autres joyaux, compose un ballet de silence et de saveurs brutes. _Arpenter ces sentiers ombragés, c’est renouer avec l’essence du voyage : lenteur, lumière et harmonie pure._ Ces destinations rares offrent une plongée dans une Italie préservée et sensorielle, loin de la superficialité des hauts lieux touristiques.

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Lacs discrets du nord de l’Italie, bien moins fréquentés que le lac de Côme ou le lac Majeur. Ambiance paisible idéale pour des baignades tranquilles et farniente. Villages authentiques préservés, atmosphère locale et patrimoine historique à découvrir. Nombreux sentiers ombragés pour la randonnée ou le VTT autour des lacs. Sites comme Mergozzo, Tovel, Molveno, Dobbiaco, Antrona et Campotosto offrent des décors naturels exceptionnels. Lacs sans moteurs, garantissant silence et pureté de l’eau. Parfaits pour ceux qui cherchent calme, nature et une dolce vita estivale hors des sentiers battus.

Le lac de Mergozzo : silence minéral et atmosphère hors du temps #

Situé dans le Piémont, à courte distance du tumulte côtier du lac Majeur, le lac de Mergozzo s’impose comme un sanctuaire de quiétude. La navigation motorisée y demeure strictement proscrite, laissant la place à une baignade sereine au cœur d’eaux translucides, nourries par les veines souterraines du Mont Orfano. Le village éponyme, blotti contre la colline, dévoile un patrimoine intact : pavés polis, église romane San Giovanni Battista du XII^e siècle, terrasses où l’Italie prend son café en silence. Une ascension pédestre vers le Montorfano s’offre aux plus téméraires, dévoilant un panorama d’une pureté rare, loin des foules et des itinéraires rebattus.

Le lac d’Antrona : miroir d’altitude et sentiers suspendus #

À 1 073 mètres d’altitude, le lac d’Antrona surgit tel un bijou brut dans la Valle Antrona, territoire préservé des Alpes piémontaises. Formé suite à un cataclysme naturel au XVII^e siècle, il attire les amateurs d’espaces vierges. Un chemin de 4,5 km épouse ses contours entre mélèzes, passerelles aériennes et chaos rocheux, garantissant une immersion en pleine nature, sans agitation superflue. Les eaux, d’un bleu sidéral, n’excèdent jamais 18°C pendant l’été, attirant randonneurs robustes comme pêcheurs solitaires. Plus éloigné encore, le lac de Campliccioli se révèle aux intrépides désireux de s’éloigner des sentiers battus. Pour qui recherche l’authenticité, ce territoire évoque certains lieux secrets de la Catalogne.

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Le lac de Tovel : pureté cristalline au cœur du Trentin #

Niché dans le parc naturel Adamello-Brenta, le lac de Tovel fascine par son passé insolite. Judicieusement appelé jadis « lac rouge », il fut le théâtre d’une explosion algale saisonnière, aujourd’hui disparue, qui teignait ses eaux d’un incarnat troublant. Désormais, sa limpidité émerveille, miroitant à 1 178 mètres d’altitude au pied des Dolomites de la Brenta. Depuis le parking Capriolo, un sentier balisé mène, à travers pinèdes et éboulis, jusqu’à ses rives blanches en 1h30 environ. Les troncs submergés, fantomatiques, et le silence majuscule donnent à la promenade une splendeur quasi-mystique.

Le lac de Molveno : immersion limpide face aux parois dolomitiques #

Nourri par les glaciers alpins à 864 mètres, le lac de Molveno déroule ses quatre kilomètres d’eaux turquoise en surplomb du massif de Brenta. Sa pureté et sa clarté lui confèrent une réputation d’exemplarité parmi les eaux douces italiennes. La rive orientale propose plages aménagées, pelouses ourlées de pontons, point de départ idéal pour pagayeur ou plaisancier. Plus confidentielle, la rive occidentale se mérite à pied ou à VTT sur un sentier panoramique sinuant entre sous-bois ombragés et falaises abruptes. La lumière s’y diffracte, offrant un spectacle renouvelé, – une expérience à rapprocher des territoires alpins épargnés par le sur-tourisme, par exemple en vallées secrètes.

Le lac de Dobbiaco : écrin paisible au seuil des Dolomites de Sesto #

Au nord du Trentin, à la lisière de la frontière autrichienne, se dresse le lac de Dobbiaco. Ce joyau, moins fréquenté que le lac de Braies, s’inscrit dans une vallée étroite dominée par les ombres et les pinèdes du Val di Landro. Une boucle pédestre de 2,5 km longe des roselières bruissantes, offre des terrasses naturelles pour observer l’envol du héron ou la silhouette d’une barque à rames sur les eaux translucides. Les moteurs s’excluent volontairement ici, offrant un ballet silencieux, où la nature impose ses lois et son rythme. La discrétion de ce site rappelle certains départements français authentiques, encore épargnés, comme le rappelle cet article.

Le lac de Campotosto : altitudes sauvages dans les Abruzzes #

Sur les hauteurs des Abruzzes, à 1 300 mètres, le lac de Campotosto se distingue par son immensité. Ce réservoir créé dans les années 1930 demeure peu fréquenté, immense miroir cerné par les forêts et prairies alpines. Les cyclistes avertis longent ses 40 kilomètres de rives, croisant des points de vue saisissants sur les crêtes majeures du Corno Grande. Le village de Campotosto, marqué par le séisme de 2017, conserve maisons de pierre et toitures de lauze, vestiges d’un enracinement profond. L’été, rives et alpages s’émaillent de fleurs sauvages, offrant un refuge pour les amateurs d’isolement absolu, à la façon des joyaux secrets révélés lors d’une exploration lituanienne ou dans un périple peu conventionnel dans les Balkans.

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