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EN BREF
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Une récente étude menée par Oxford Economics a mis en lumière le rôle crucial du tourisme de croisière dans l’économie de Marseille. En 2024, la ville est appelée à accueillir 2,5 millions de passagers, offrant des bénéfices économiques notables aux commerçants locaux et au secteur touristique. Ce rapport détaillé soulève l’importance de ce segment particulier du tourisme, illustrant comment les croisières génèrent des retombées financières pour divers acteurs économiques de la cité phocéenne.
Les retombées pour l’économie locale #
L’étude d’Oxford Economics, réalisée pour l’Association internationale des compagnies de croisière (CLIA), s’est penchée sur les effets qualitatifs et quantitatifs du tourisme de croisière. Les conclusions indiquent que ce type de tourisme favorise non seulement l’hôtellerie et la restauration, mais constitue également un vecteur de croissance pour l’ensemble de l’économie marseillaise.
Profil des croisiéristes à Marseille
Sur un échantillon de 1 013 personnes interrogées, il a été constaté qu’environ un tiers des passagers avaient démarré leur croisière à Marseille, tandis que les deux tiers restants étaient en transit. Parmi ceux qui embarquent à Marseille, une majorité se compose de Français, tandis que les passagers en transit proviennent principalement d’Italie, d’Allemagne et d’Espagne. Il est à noter que 31% des voyageurs en transit sont âgés de 18 à 34 ans, témoignant d’un rajeunissement du public voyageur.
Dépenses des passagers de croisière #
Les résultats de l’étude révèlent également des données significatives concernant les dépenses des passagers. Les voyageurs qui embarquent et débarquent à Marseille dépensent en moyenne 78 euros par personne. Environ 28% d’entre eux choisissent de passer une nuit dans la ville, généralement dans des hôtels, avec une dépense moyenne de 171 euros par personne. En ce qui concerne les passagers en transit, leur dépense moyenne est de 57 euros sur une période de visite d’environ cinq heures.
Contribution des membres d’équipage
Les membres d’équipage des navires de croisière jouent également un rôle non négligeable dans les retombées économiques de la région. Chaque membre dépense environ 79 euros par escale, principalement dans les restaurants et les boutiques locales. Cette contribution s’ajoute aux retombées globales du tourisme de croisière.
Impact sur le commerce local #
Les commerçants de Marseille montrent un soutien indéniable envers le tourisme de croisière, sachant que cette activité génère une part importante de leur chiffre d’affaires. Selon l’étude, 68% des commerces situés entre La Joliette et Le Vieux Port prévoient une augmentation des ventes grâce aux voyages de croisière au cours des cinq prochaines années. En moyenne, les touristes de croisière représentent entre 45% et 50% de leur chiffre d’affaires.
Perception des commerçants sur les croisiéristes
Une grande majorité, soit 77%, des commerçants interrogés considèrent que les touristes de croisières sont essentiels pour l’économie marseillaise. Ils soulignent l’importance croissante de l’industrie des croisières et, par extension, les bénéfices économiques qu’elle apporte à la ville.
Conclusion et implications futures #
Cette étude d’Oxford Economics, qui s’inscrit dans une perspective d’analyse de dix ports mondiaux, met en exergue l’importance du tourisme de croisière pour Marseille. Le directeur général de CLIA pour l’Europe, Samuel Maubanc, a affirmé que ces résultats permettent de mieux comprendre la contribution du secteur à la vitalité économique de la cité phocéenne. Une démarche essentielle pour assurer une collaboration continue entre les professionnels de la croisière et les acteurs locaux, afin de garantir un développement durable de cette activité lucrative.
