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EN BREF
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Hager Stemmelin, une Niçoise de 58 ans, se retrouve dans une situation des plus délicates après avoir choisi de passer ses vacances en Tunisie, son pays natal. Alors que son mari a pu retrouver la Côte d’Azur sans encombre, Hager, elle, rencontre des complications administratives majeures liées à sa carte de séjour. Cette expérience, qui s’étire maintenant sur deux mois, est devenue un véritable cauchemar pour elle, la laissant bloquée de l’autre côté de la Méditerranée.
Un rêve de vacances devenu un piège
La mésaventure d’Hager a commencé lorsqu’elle et son mari ont décidé de partir en vacances en Tunisie durant l’été. Pour cette mère de famille, il s’agissait d’une occasion de renouer avec ses racines et de profiter du soleil méditerranéen. Malheureusement, ce voyage, qui aurait dû être synonyme de détente et de plaisir, a rapidement pris une tournure imprévue lorsqu’un problème administratif est survenu.
Origine de l’impasse administrative
Pour comprendre la situation, il est important de remonter à 2019, année où Hager a été victime du vol de son sac en France, avec tous ses documents, dont sa carte de séjour. Rapidement, elle a réussi à obtenir un duplicata de sa carte, valable pour dix ans. Cependant, un détail souvent méconnu vient assombrir ce succès : le duplicata n’était, en réalité, qu’un simple double de l’ancienne carte, dont la validité expirait en juillet 2024. Par conséquent, ses droits de séjour n’avaient pas été prolongés.
Les démarches infructueuses pour un retour
Arrivée en Tunisie, Hager n’a pas tardé à prendre conscience de l’urgence de la situation. Informée des complications concernant sa programmation de retour, elle a alors entrepris de multiples démarches auprès des administrations françaises. Sa volonté de régulariser rapidement son statut se heurte cependant à des murs bureaucratiques infranchissables.
Malgré des efforts soutenus, Hager a constaté que son visa de retour n’avait toujours pas été délivré. Les seules réponses qu’elle recevait étaient ponctuées de demandes supplémentaires, dont le renouvellement de son passeport, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à son impasse déjà sévère.
Une situation vécue comme une torture
Pour Hager, cette période de détention en Tunisie s’apparente à une torture émotionnelle. Isolée loin de sa famille et de sa vie quotidienne à Nice, elle décrit son vécu comme un véritable cauchemar administratif. Alors que son mari a obtenu le droit de retourner en France, Hager se sent prise au piège par un système qui semble complètement défaillant.
Un appel à l’aide et à la compréhension
L’expérience d’Hager est un rappel poignant des défis que peuvent rencontrer les vacanciers face à des situations administratives imprévues. À l’heure où les voyages sont encouragés, il est essentiel d’être conscient des risques qui peuvent surgir en cours de route. La vigilance est de mise, et il pourrait s’avérer salvateur d’anticiper les démarches nécessaires avant de partir à l’étranger.
En attendant, Hager continue de se battre pour retrouver son droit de séjour et son chemin vers la France. Son histoire souligne l’importance de maintenir une communication ouverte avec les autorités et d’être préparé à faire face à d’éventuels imprévus lors de voyages à l’étranger. Elle espère que son expérience mettra en évidence la nécessité d’une réforme pour simplifier les processus administratifs auxquels font face les français vivant à l’étranger.
